L’artiste : sculpter la lumière
Derrière son objectif, Mathieu Wermuth façonne la lumière comme d’autres sculptent la matière. Photographe et graphiste de 28 ans, il cherche à saisir ce qui ne dure qu’un souffle : une atmosphère, un détail, un silence.
Son travail, empreint de curiosité et de sensibilité, s’inscrit comme une mémoire fragile du réel, une émotion captée avant qu’elle ne s’évanouisse.
Un voyage en Andalousie
Avec son exposition Sancti Petri, il nous invite à plonger dans les rivages de l’Andalousie, au cœur vibrant de la baie de Cadix.
Entre lagunes scintillantes et marais salés, l’artiste révèle un ancien village de pêcheurs, suspendu entre oubli et renaissance. Ici, la fin de la pêche artisanale a laissé place au silence et aux vestiges d’un temps révolu, bercés par la rumeur discrète d’un tourisme naissant.
La poésie du temps
À travers ses images, le spectateur découvre une véritable écriture visuelle du temps : barques rongées par le sel, pierres imprégnées de mémoire, ombres industrielles mêlées aux échos d’une bataille oubliée.
Chaque photographie devient un fragment de saudade, une respiration où se rencontrent nostalgie et océan.
Une mer mémoire
Dans cette série, la mer devient gardienne d’histoires invisibles, entrelacées de solitude, de rémanence et de beauté brute.
Loin d’un simple reportage, Sancti Petri est une immersion sensible, une promenade intérieure que Mathieu Wermuth nous offre, comme un voyage suspendu entre réalité et mémoire.
À découvrir durant tout le mois de septembre au Thé des Muses
Plus d’informations sur : www.mathieu-wermuth.com
Instagram : @mathieu.miehe / @math_in_th_kitchen
